L'actualité de la crise: Grèce, tous les tiroirs du test ne sont pas encore ouverts, par François Leclerc

Billet invité.

GRECE, TOUS LES TIROIRS DU TEST NE SONT PAS ENCORE OUVERTS

Des deux tests européens identifiés début janvier, celui de l’Islande semble s’acheminer par un compromis en cours de négociation, plus tenable pour les Islandais. L’autre, celui de la Grèce, n’en finit pas de déraper et de produire des effets imprévus.

Il est même devenu un feuilleton à rebondissements immaîtrisés. Au prétexte de remettre de l’ordre dans des règles budgétaires bafouées par la Grande Crise, et de préparer les opinions publiques à une politique d’austérité – choisissant pour mieux le démontrer un cas exemplaire – l’affaire a échappé des mains de ceux qui l’avaient engagée, au premier rang d’entre eux le gouvernement de coalition allemand. Montrant la légèreté de ceux qui sont aux manettes.

Le test grec a, dans un premier temps, déclenché une spéculation internationale imprévue sur les obligations souveraines de plusieurs pays – ainsi que monétaire sur l’euro – mettant en danger l’équilibre déjà fragilisé de la zone euro, qu’il a fallu juguler dans une grande improvisation. Il apparaît aujourd’hui qu’il a sur les opinions publiques – principalement aux Pays-Bas, en Allemagne et en Autriche – des effets qui n’étaient pas ceux que l’on attendait. Induisant une très forte poussée bien peu partageuse, afin de prioritairement préserver la paix et le bouclier social, tels qu’ils sont en vigueur dans ces pays.

Différentes hypothèses avaient pu être envisagées sur la manière dont allait évoluer la crise, s’agissant de la zone euro. Résultant d’un effet domino pouvant atteindre d’autres pays, Portugal, Espagne et Italie, pour ne pas élargir la liste à d’autres pays de l’Union européenne; ou bien aboutissant à redimensionner et recentrer cette zone, à l’initiative de l’Allemagne. D’un soutien financier à la Grèce, au départ considéré comme inévitable, on en était venu à se dire qu’il allait faire défaut, entraînant des ruptures. Puis l’on revenait en arrière, comprenant que l’on allait trop vite en besogne, après avoir mesuré à quel point le système bancaire européen n’était pas en mesure de supporter un nouveau coup de ce genre, que la stabilité de la zone euro restait essentielle et qu’il fallait la préserver.

Le mal était cependant fait. Chauffée par d’unanimes déclarations catégoriques et démagogiques, relayées dans toute l’Europe, (« C’est aux Grecs de régler leurs problèmes ! »), l’opinion publique allemande réagissait, confortée en cela par la révélation, arrivant à point nommé, d’une « tricherie » des cueilleurs d’olives, fréquentables uniquement à l’occasion du farniente estival. Non sans des relents profondément déplaisants envers les pays du Sud de l’Europe, aimablement qualifiés de PIGS par certains britanniques s’oubliant également un peu. Le risque que chacun cherche refuge derrière un intérêt national illusoire grandissant, porteur d’une traduction politique en suspens. Illustrant cette situation, 53% des Allemands se déclareraient si nécessaire en faveur de l’expulsion de la Grèce de la zone euro, selon un sondage paru dans Bild am Sonntag,

S’agissant de l’Allemagne, c’est bien son modèle social fait de concertation qui pourrait être mis en péril, alors qu’il est devenu évident que la croissance ne sera pas au rendez-vous, permettant à la fois de diminuer les prélèvements fiscaux et de subventionner à grande échelle le chômage partiel, quitte à ne pas augmenter les salaires avec l’accord des syndicats (l’inflation a été de 0,4% en 2009). Les libéraux membres de la coalition ont déjà rappelé leur préférence pour la première de ces deux politiques. Provocateur, Guido Westerwelle, ministre libéral des affaires étrangères, a assimilé le système social allemand à la « décadence digne du bas empire romain ». Il sera facile de l’affubler du surnom de Néron.

Or, le seuil des 4 millions de chômeurs pourrait être atteint cette année. Environ 11,4 millions d’Allemands disposeraient, d’après l’institut de recherche économique DIW, de moins de 60% du revenu moyen allemand, soit 2.000 euros mensuels (considéré dans ce pays comme le seuil de pauvreté). Les communes, qui supportent une partie du coût des programmes sociaux, sont en général dans une très mauvaise passe financière, suite à la baisse des recettes de la taxe professionnelle – la crise économique en étant à l’origine – accrue par les mesures gouvernementales de baisse des impôts, qui la pénalise également. Le plan de soutien à la création de bad banks a été finalement peu utilisé par les banques, qui considèrent qu’il est plus avantageux pour elles de conserver au bilan leurs actifs toxiques (comme aux Etats-Unis, où elles ont sabordé le plan du Trésor public PPIP – Public-Private Investment Program for Legacy Assets). Ce qui a pour conséquence la poursuite de la crise du crédit, qui affecte durement le tissu des PME allemandes. Bref, les marges de manoeuvre dont le gouvernement dispose sont réduites. L’opinion publique tranche à sa manière.

Dans ce contexte, Angela Merkel tente de reprendre l’initiative, arrêtant de faire de la Grèce sa principale cible pour s’en prendre aux banques, coupables d’avoir contribué au maquillage des comptes grecs, provoquant ainsi une crise se propageant dans toute la zone euro. « C’est un scandale s’il s’avère que les banques, qui nous ont déjà amené au bord du précipice, ont également participé à la falsification des statistiques budgétaires de la Grèce », s’est-elle indignée. C’est qu’elle est prise à contre pied, dans l’obligation de défendre l’intégrité de la zone euro, sans en avoir les moyens politiques. Préparant discrètement des mesures de soutien financier, sans pouvoir en faire état. Ses alliés européens entrant dans son jeu afin de ne pas envenimer les choses, d’autant qu’aucune décision n’a vraisemblablement été prise, contrairement à ce qui est affirmé.

La leçon est pourtant là, ni les banques allemandes, ni les françaises, ne peuvent se permettre une nouvelle crise financière qui les affecterait durement si après la Grèce d’autres pays devaient être touchés par la spéculation. Il faut donc gagner du temps, louvoyer, en espérant que les Grecs pourront tenir le prochain examen de passage du 16 mars prochain devant la commission de Bruxelles, les marchés attendant leur heure.

Une véritable tutelle budgétaire de la Grèce a été mise en place, donnant des idées à ceux qui voudraient aller au-delà. Le pacte de stabilité européen ayant volé en éclats, la crise actuelle pourrait être l’occasion de rebondir, le dispositif de prévention ayant tout bonnement été contourné et devant être remplacé. Non sans volontarisme, les plus optimistes échafaudent des projets de gouvernance économique, qui s’appuieraient sur les mesures de gestion de la crise grecque péniblement mis en place. Les think tanks communautaires plancheraient sur les moyens de coordonner les politiques macro-économiques des Etats, au lieu de se contenter de fixer ensemble des seuils à ne pas franchir (dont il est vraisemblable de penser qu’ils devront de toute façon être revus). Mais ces bons esprits, ce faisant, continuent de n’appréhender la problématique européenne que sous son angle institutionnel, un pêché mignon qui est devenu une véritable tare.

Si les gouvernements européens veulent sortir par le haut de la crise (une formule vide de sens, dans le cas présent, car aucune sortie de crise n’est en vue), ils devraient pour ce faire définir les grandes lignes d’une stratégie économique commune, et s’en donner les moyens financiers. Cela supposerait de faire sauter certains verrous, alors qu’ils sont loin de l’envisager, et moins encore de l’admettre. Car il serait nécessaire de traiter le problème de la dette publique autrement qu’il n’est actuellement considéré, et de se donner les moyens d’une solidarité affirmée, devant une crise qui s’annonce de longue durée et qui imposera tôt ou tard des dispositifs autres que de circonstance. Il serait aussi indispensable de définir un plan d’investissement, incluant la sauvegarde du bouclier social dont il est nécessairement partie prenante, assorti de son financement. Qui donc pourrait aujourd’hui être porteur d’une telle vision ?

Si la relance s’obstine, comme probable, à être aussi anémique – tangente à la récession – il faudra bien de toute façon en venir à de fâcheuses remises en question, mais lesquelles ? La circonspection dont font preuve les gouvernements européens ne fonde pas une politique.

Demain sera un autre jour.

141 réponses sur “L'actualité de la crise: Grèce, tous les tiroirs du test ne sont pas encore ouverts, par François Leclerc”

  1. Finalement une opportunité historique pour une Europe des Fondateurs qui aurait compris que son avenir est dans la taxation du carbone et non du travail.
    Une Europe restreinte 12-15 dans un premier temps pour revenir aux fondamentaux.
    Une Europe Politique, économique – harmonisation fiscale et sociale-, une Europe fière de son Histoire !

    1. Il est urgent de créer un fond monetaire européen (FME) afin d aider les pays de l eurogroupe en difficulté, et cela sans nuire aux finances des autres membres .

  2. « Si la relance s’obstine, comme probable, à être aussi anémique – tangente à la récession – il faudra bien de toute façon en venir à de fâcheuses remises en question, mais lesquelles ? » : dans un pays économiquement sinistré comme la France, une relance même non anémique n’aurait strictement aucun effet sans une remise en question profonde des dépenses de fonctionnement délirantes de l’Etat (y compris au niveau éducation, social et santé) et la stabilisation d’une structure industrielle.

    1. Et de cette manière renforcer la dualité grandissante de la société entre les gens qui de part leur historique familliale ont les moyens de se soigner, de s’éduquer, … et ceux qui ne les ont pas. Belle société que celle là (même si c’est malheureusement ce vers quoi on tend).

    2. … »une remise en question profonde des dépenses de fonctionnement délirantes de l’Etat (y compris au niveau éducation, social et santé) »…
      Donc : pour palier à la crise et à la paupérisation corolaires à la restructuration capitaliste des années 80 (1979..) qui a enrichi les plus riches et appauvri les plus pauvres, il faut sabrer dans les dépenses sociales, c’est-à-dire, réduire, encore plus le salaire indirect.
      Sauf vot’ respect, monsieur P. B-E, c’est trop.

    3. Sont délirantes toutes les dépenses qui concourent à la santé, à l’éducation, à la culture, à la dignité humaine…

      Ne sont pas délirantes les exportations de capitaux, les dettes publiques générées par l’insuffisance des emplois (et des salaires) ou par l’obligation d’emprunter l’argent public aux banques privées depuis 1973…

      Bravo ! Bravo !

    4. Si vous voulez que je vous dise que d’être bien soigné c’est bien, avoir une bonne éducation c’est bien, avoir le minimum pour manger c’est bien, je peux vous le dire pendant des lignes et des lignes…
      Si vous voulez que je vous dise que certains mécanismes de la finance sont pervers, certains outils sont à banir, certains individus devraient être interdit d’exercer toute fonction dans le domaine financier, c’est pareil, je peux vous le dire pendant des heures. Je peux même vous dire que la maladie c’est pas bien, que les gens méchants sont vraiment méchants et que les gens gentils sont mal récompensés etc…
      mais actuellement, qui doit payer et en vertu de quoi ? les contribuables ? soit directement par l’impôt soit indirectement par l’inflation ? quelle est la solution ? parce que la majorité (j’entends majorité par gauche + droite) ne propose rien à part dire comme moi « c’est bien…c’est pas bien »…qui est assez courageux pour effectivement se mettre au RSA, arrêter de consommer ? et qui est assez naif pour penser que l’Allemagne va intervenir de façon plus que symbolique, et même dans ce cas elle ne le ferait jamais sans des engagements précis de restriction budgétaire. Intelligent, nous le sommes tous, et nous avons tous compris ce qui se passe, mais combien sont intelligents ET courageux ??

    5. Votra argument est usé. le libéralisme est mort. Il faut accepter de l’enterrer plutôt que de se lamenter sur son cadavre. Votre idole n’est plus.

    6. @ Pascal Bloch-Eisenstein

      Questions sur votre paradigme :

      Vous parlez de dépenses délirantes concernant la santé, mais d’après vous, quel est le prix d’un service envers autrui (sa santé) que personne ne veut prendre à sa charge ?

      Connaissez-vous le nombre de pathologies que soigne l’hôpital public ? Pensez-vous qu’un hôpital privé pourrait en soigner autant ?

      Pourquoi l’Etat ne créé-t-il pas directement sa monnaie pour payer ses médecins plutôt que d’emprunter sur le marché et laisser les méchants spéculer sur la vie d’autrui ?

      Les vices privés ne font pas le bien public, saviez-vous qu’il s’agit d’un fait dorénavant établi ?

      Marrant comme les promoteurs d’un certains libéralisme accuse la santé, l’école, plutôt que les trucs qui ne servent vraiment à rien, comme les chars leclerc, les avions Dassault, les bombes, et autres apparats mortifères de l’Etat capitaliste !

  3. Sur la zone Euro:

    En effet la stabilite du nombre de participants est primordiale a partir du moment ou on y a mis les doigts et le reste du corps. Hormis les problemes techniques de sortie de l’euro a resoudre, qui tout en etant probablement dificilles ne sont que de la technique, le dur de l’affaire est politique et ce serait probablement la curee sur le pays qui s’y risquerais. Ceci dit je me trompais dans un de mes billets recent, et il existe bien un article du traite de Lisbone qui evoque l’assistance a pays en difficulte. Mais le probleme de cette assitance est que le dispositif a mettre en place n’avais pas prevu que TOUT les pays de la zone Euro seraient dans un etat calamiteux au rayon finances publiques. De plus l’article en question est bien vague et n’engage guere. D’ailleurs pour le moment c’est bien a des coups de mentons donnant l’illusion du volontarisme auquel on assiste.

    En admettant que la grece soit dans l’incapacite d’honnorer ses promesses dans un mois que ce passeras t’il? On tireras sur l’ambulance? Car on oublie un probleme de taille, et c’est le peuple, car on a bien vite oublie les emeutes de la generation 700€ d’il y a quelques mois, et ce que nous rapporte les journalistes sur la course a la facture de tous les grecs me laisse dubitatif. Comme si l’ensemble de la societe devenais tout a coup vertueuse et se precipitais pour regulariser sa situation fiscale. Bref tout cele me semble des opperation de propagande a l’intention des opinions publiques nationales des autres memebres des pays de la zone euro et des « marches », dont on se demande bien pourquoi ils serait dupes de cette partie de claquettes, meme pas synchronisée. N’est pas Fred Astaire qui veus.

    Sur le principe de l’aide financiere, je n’y vois aucun avantage, car les pays preteurs degraderaient encore plus leur endettement et seraient a leur tout la proie des speculateurs, il n’existe qu’une seule alternative, que l’ensemble de la zone euro envois se faire foutre « les marches » et redefinisse les missions de la BCE. mais pour cela il faudrais des geants politiques et nous n’avons que des nains sous la main. Et ce n’est pas l’ironie a l’egard de Sarkozy.

    De plus l’allemagne est encore, pour combien de temps, dans l’illusion qu’elle se retabliras sur le dos de ses partenaires, remember la hausse de sa TVA, et qu’elle se sauveras, seule s’il le faut.

    Sur ce je m’en vais cuisiner des tagliatelles carbonara pour ma famille!

  4. Monsieur Leclerc.
    Je me permets un élargissement par rapport à la Grèce, mais là, c’est trop :

    « Les banques devraient trouver d’autres moyens pour s’assurer contre le risque inhérent à chaque pays, en prenant des positions courtes sur la dette nationale ou sur un indice boursier pertinent. »

    Cet article de propagande pure est, excusez-moi, mais franchement à vomir.

    « usage légitime »… C’est clair : affamer un peuple est légitime.

    Bon, sinon, un peu d’oxygène :
    http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=8773

    1. @ Yvan :
      Arf … Breakingbollocks.
      De plus, ‘confusion’ (entretenue, à dessein) avec un des objets (obligation d’états) des CDS, qui n’est pas unique. Sans compter que l’on déclare toute honte bue que l’on peut séparer le bon grain de l’ivraie, entre ceux qui possèdent déjà une obligation et ceux qui spéculent ! Ah. Donc si j’ai une obligation et que le taux d’intérêt augmente, je ne peux donc pas être du tout à l’origine de cette spéculation car … ?
      Tentative pathétique de détourner les scuds qui commencent à partir vers leur cible.
      Le plus délirant, c’est que ce genre de tribune puisse encore être offerte sur Le Monde, car bien que la pluralité d’opinion soit nécessaire, il reste que les tissus de mensonges doivent être recoupé en amont puis plié sur le bord de la table ensuite si nécessaire.
      Apparemment, Le Monde n’estime pas devoir effectuer ce travail pour Breakingbollocks …

    2. Yvan,
      Vous faites références à l’article du Monde sur Les produits dérivés et CDS. Et bien moi cet article m’a paru tout à fait réjouissant. Je m’explique. Tout d’abord il y a le peu de conviction du titre « les produits dérivés ne doivent pas devenir des boucs émissaires », qui dit clairement tout le bien que l’on commence à penser de ces « objets financiers » mais ensuite il sent bon la parade en service commandé, le pur communiqué de presse. Et si certains prennent la peine de si grossières défenses des CDS dans le contexte actuel, c’est que les arguments en faveur de leur régulation voire interdiction, abondamment argumentées sur ce blog, commencent à porter voire à persuader.

      Salutations

    3. Breakingviews est un service rédactionnel de Reuters, auquel Le Monde est abonné, qui en reproduit des articles après traduction en Français.

    4. @ F. Leclerc :
      D’où ma remarque, à fortiori, sur Breakingnews : Le Monde ne peut pas se contenter QUE de traduire. Il y a un minimum d’examen des news et des infos, quand bien même ce service provient de Reuters. Qui plus est, ce n’est pas la première fois que breakingbollocks diffuse ce genre de ‘news’ à la limite de la propagande.
      Ou alors Le Monde n’est plus qu’un service de traduction … (il est vrai, bien mieux qu’une traduction ‘automatique’).

  5. En complément de votre excellente analyse sur le « dilemne allemand », Wuppertal au bord de la faillite parmi d’autres, une coalition qui boite bas avec un allié qui canarde , uzw, coincidemment un article fouillé de Business Week qui rejoint les conclusions de W.Munchau, ‘L’Euro entier dans les mains de Mme Merkel qui doit sauver l’Europe d’elle-meme’, un cadeau dont amha elle se serait bien passée, die Chefin:

    Germany’s Merkel: She’s got the whole Euro in her hands

    1. Le lien : http://www.businessweek.com/magazine/content/10_09/b4168024506794.htm

      Mutti ! We need ammo !!

      Deux choses sur l’article, qui m’ont ‘surpris’ :
      1. A aucun moment( ?), on y parle de la France et de Sarkozy. Ce qui laisse songeur sur l’importance que revêt aux yeux de Businessweek ce personnage …
      2. A aucun moment le journal ne parle du ‘couple’ franco-allemand, symbolique usée jusqu’à la trame jusqu’à maintenant pour toute l’iconographie traditionnelle européenne (‘moteur’, ‘couple’, ‘coeur’, etc.) : Merkel est seule ‘maître’ à bord … de l’Europe.
      Doit-on s’en réjouir ?

    2. @ je vous rejoins sur ce point .. et je persiste à ne pas comprendre la tonalité totalement unilatérale des articles de F Leclerc et ses critiques récurrentes sur l’attitude des Européens
      D’une part parler de refus ed solidarité est totalement faux : c’est oublier que l’Euro est un instrument mécanique de solidarité entre les peuples et que mécaniquement « l’Allemagne paie » comme disait Clémenceau
      C’est oublier surtout que l’Etat Grec a constamment menti sur ses statistiques ( au su de tout le monde rassurez vous on a simplement attendu une occasion) .
      Enfin laissserr entendre que les grecs auraient « été trompés  » par un gouvernement sans scrupule ‘ cela fait bien dans le paysage d’une monde opposant « les peuples « à la finance , mais c’est se fermer les yeux sur la réalité du clientélisme méditerranéen . Il y a dans toute une série de pays une solidarité consciente pour « tirer » le maximum de l’Europe qui traverse toutes les couches de la société et joue largement y compris chez nous : irez vous aller jusqu’à dire que quand l’Europe proteste vis à vis des escroqueries à la subvention qui font florès en Corse  » elle exploite le peuple Corse » ? Le blog est réputé pour son sérieux
      Je voudr&is terminer sur deux points . 1/ Il se joue en sourdine une partie importante entre l’univers anglo-saxon et l’Europe ( je parle de l’Europe à leadership franco-allamand) . Et que pour la première fois depuis la chute du mur c’est l’Europe qui se renforce : comme en témoigne la nomination de Barnier à la commission (et le fait qu’il a gardé la finance, ce qui fait hurler les anglais)
      – c’est europe qui pèse le plus sur la régulation des banques et qui se heurte à l’opposition ouverte ( et irrespodnable des Anglais) .
      – c’est la France qui a le système bancaire le plus solide et elle le doit à la qualité de sa régulation ( il est connu que c’est l’administration française qui rédige en sous main nombre de recommandations européennes défendues par Sarko et Merkel) . Je sais que DSK confond la présidence du FMI avec la candidadture à la présidence de la Répblique, mais il est bon de le rappeler
      2/ Le deuxième point est plus important. La domination Anglo-saxonne en Occident est d’abord une domination culturelle. C’est d’abord une vision du monde qui consiste à dire que  » ce qui se passe chez nous détermine ce qui se passe ailleurs » . Ce qui revient à nier la spécificité de notre tradition politique européenne. Or aujourd’hui les anglosaxons doutent de leur modèle et l’idée que l’Eirope doit les suivre dans cette crise devient un enjeu idéologique évident
      En plaquant les schémas d’analyse anglo-saxons sur l’Europe , en voulant à toute force in fine que « puisque les anglo-saxons sont politiquement destabilisés , les autres doivent l’être nécessairement » ne pensez vous pas que vous relayez cette vision du monde ?
      amicalement

    3. tout à fait d’accord avec Claude Roche sur l’affrontement Europe Monde Anglo-saxon; je rajouterai que pour ceux qui sont les plus dans la mouise, RU et USA, c’est une façon de détourner l’attention. Enfin, la compétition va être rude pour se financer, tous les moyens sont bons, propagande, manipulation…Ça ne fait que commencer.

    4. @ Claude Roche

      Certes je suis unilatéral puisque j’expose mon point de vue. Est-ce à dire que je serais de parti-pris, c’est à dire partial pris dans son sens péjoratif ? Nous ne partageons pas la même analyse, c’est tout !

  6. Une « stratégie économique commune » est incompatible avec le fondamentalisme libéral. Pour ces beaux esprits éclairés au néon, la simple mention d’une stratégie économique évoque des images de planification à la soviétique.

    Comme quoi, par un de ces etonnants détours dont l’Histoire a le secret, le communisme finira peut être quand même par abattre le capitalisme, fût-ce d’une façon détournée dont Marx aurait probablement été le premier surpris. Le libéralisme a fait dérailler le capitalisme, le spectre du communisme empêche qu’on puisse oser envisager des solutions pour le remettre sur les rails.

    Les dirigeants européens ne valent guère mieux que les cadres deu Parti à l’époque de Brejnev. Je ne sais pas où s’arrêtera le parallèle, mais je ne vois aucun Gorbatchev à l’horizon.

    1. Effectivement, les parallèles sont nombreux. Il y a pas mal de différences également, mais la comparaison de ces deux monstres paralysés par leur propre poids est instructive.

      « I have lived in your future, and it didn’t work. »
      Glaçant.

    2. La question n’est pas d’avoir un Gorbatchev ou quelque sauveur que ce soit…

      Il nous faut nous prendre par la main est forcer l’harmonisation sociale et fiscale indispensable à toute stratégie économique.

      Peut-on envisager une Europe développée sans une sécurité sociale universelle, sans des retraites par répartition dans tous les pays de l’UE, sans une politique de plein emploi tirant un développement humain par la formation et la culture ?

      N’est-ce pas contre ce projet que le traité de Lisbonne a été construit sous la promesse fallacieuse d’une Europe puissance qui se révèle et reste un nain politique ? Rabougrissant tous les acteurs politiques de l’UE, à commencer par son président… vous savez lequel ! Il est là pour des années, président-permanent, ce qui laisse supposer qu’il y a aussi un président-temporaire… des noms, des noms !

    3. Un sauveur, Gorbatchev ? Ce n’est pas ce que j’entendais par là. En fait de sauveur, il a accéléré l’écroulement du système qu’il essayait de réformer. D’ailleurs, lorsqu’on lit les sondages sur l’opinion publique russe, leur sauveur est plutôt Poutine.

      En fait, je mentionnais Gorbatchev en référence à l’hypothèse mort-née de Philippe Grasset (dedefensa.org) qui se demandait il y a un an si Obama ne serait pas appelé à devenir le Gorbatchev américain. Philippe Grasset y croit de moins en moins, mais c’était néanmoins une idée intéressante.

      Pour en revenir au parallèle E.U./U.R.S.S., on pourrait se demander si tout le ramdam autour des comptes bidouillé des pays du Sud de l’Europe ne va pas devenir involontairement la Glasnost (politique de transparence) européenne. Cette hypothèse-là vient de germer dans mon petit cerveau et elle vaut ce qu’elle vaut. N’est pas Philippe Grasset qui veut.

      Pour le reste, JeanNimes, je suis d’accord avec vous. Mais je crains bien que Frédéric Lordon ait vu juste lorsqu’il disait que « cette Europe-là est irréparable ».

      http://blog.mondediplo.net/2008-11-30-Cette-Europe-la-est-irreparable

    4. A propos du Diplo et de Lordon, un papier plein d’humour dans la livraison de février 2010 : « Et si on fermait la Bourse ». Il y est démontré qu’une certaine bourgeoisie aurait intérêt à une telle fermeture. Il s’agit de celle reposant sur l’exploitation immédiate du travail, laquelle exploitation serait immédiate dans le sens où elle serait non médiée par la spéculation ou, disons, la finance.

      En outre, il contient, peut-être, au passage une allusion à Paul Jorion. J’ai bien écrit « peut-être ». Il s’agit de ce qui est entre parenthèses dans la citation ci-dessous de la page 9 :

      « C’est peut-être dans ce registre prophétique des lendemains technologiques que le discours boursier, par ailleurs si déconsidéré, trouve son ultime redoute – avec parfois l’improbable secours de technologues de gauche, écolos amis de la chimère ayant reçu le nom de « croissance verte », ou enthousiastes du « capitalisme cognitif » (certains, pas tous…) qui nous voient déjà savants et émancipés par le simple empilement des ordinateurs connectés en réseau. »

      Ce passage « enthousiastes du « capitalisme cognitif » (certains, pas tous…) » m’a foutrement fait penser à ce blog. Peut-être est-ce à tort, pour l’heure, publiquement, seul Lordon le sait.

    5. @ slowXtal
      Très bonne question. J’ai été sur le site de Jean Zin que vous indiquez, et je ne saurais encore moins répondre à la question que j’ai posé quant à ce que vise Lordon qu’avant d’y avoir été. Je répondrais que ça dépend où on clique dans son blog.

      Le titre de son dernier bouquin, « L’écologie à l’ère de l’information » (dont il explique l’enjeu ainsi : « Il est grand temps que les écologistes exposent à la face du monde entier leurs conceptions, leurs buts, leurs tendances et qu’ils opposent au spectre de l’écologie un véritable manifeste écologiste avec un programme concret d’alternative au productivisme. ») abonderait dans votre sens.

      Mais en un sens Zin est plus radical que Jorion, puisqu’il écrit lors d’un commentaire :
      « Sinon le point de vue de Jorion et sûrement de bien d’autres est de réduire drastiquement la spéculation. Selon lui, le problème du renforcement des protections ne se poserait plus dans ce cas.
      Je veux bien, mais je ne sais pas trop dans quelle mesure une telle réforme a des chances d’aboutir sans l’assentiment d’un nombre majoritaire de pays qui paraissent encore très indécis, la meilleure façon de rester sur place.
      Tout ça c’est un problème de tactique, à savoir de mesures faisables, et surtout dans du terme assez court. On a beau voir les paysages stratégiques, il faut bien se demander comment se donner des chances d’aller dans le sens qu’ils indiquent. »

      Cela dit son éloge de la « post-démocratie » qu’il substitue à « la fin du mythe de la démocratie comme auto-fondation (Castoriadis) » me laisse pantois. J’y vois une sorte de post-maoisme, proche de ce qu’a pu faire Negri après « Marx au-delà de Marx » (qui l’avait mené jusqu’à la défense du « oui » à l’Europe !) lorsqu’il mettait au premier plan chez Marx « le General Intellect ».

      Je vois une contradiction énorme entre la prise d’acte de l’automation et l’abandon de la démocratie comme auto-fondation. Ces approches économistes, y compris celle de Jorion, me semblent bien trop éclectiques, au moins Lordon en fait il un humour (que je ne comprends pas toujours).

  7. Sur la relance:

    Comme vous avez pu le deviner, je suis assureur et je m’honore de tenir boutique, bref je me parfume du titre de commercant!

    En gros s’il n’y a personne chez le poissonier, il n’y a personne chez moi, et s’il n’y a personne chez l’habilleur il n’y a personne chez moi.

    Bref, depuis avril 2009 c’est le calme plat et depuis septembre c’est le marasme! C’est la course en sac a qui paieras le moins et si les pas maigre comme moi maigrissent, la maigres perissent comme je l’observe chez mes clients les plus precaires.

    Pour le moment les fameux « amortisseurs sociaux » compensent a grand coup de subventions des assurances habitation par le secours catholique, populaire et les caf et sur le plan de l’assurance sante par les mutuelles subvantionnées par l’etat!

  8. Allez une solution pour en finir avec les déficits, faisons tous comme les grecs vendons donc les produits de l’Etat sur 50 ans, avec la somme récupéré soldons les emprunts d’états avec une partie et avec l’autre faisons comme les banques spéculons sur les marchés avec effet levier comme les banques……et au lieu de payer des intérêts nous aurons avec un peu de chance des revenus…
    De toute manière bientôt tout y passera dans les intérêts de la dette et ensuite nationalisons toutes les banques pour récupérer le reste…

  9. « D’après le sondage publié par Bild, 67 % des Allemands interrogés ne veulent pas que l’Allemagne ou d’autres Etats européens accordent des milliards d’euros à la Grèce. »

    Le Point

    Questions :

    – Quel homme politique allemand osera se suicider politiquement ?

    – Quel homme politique allemand osera aller contre 67 % des électeurs ?

    – Quel homme politique allemand osera utiliser l’argent des contribuables allemands pour sauver la Grèce ?

    Et aux Pays-Bas ?

    Que disent les sondages aux Pays-Bas ?

    Réponse : aux Pays-Bas, le score est de 92 %.

    « 92 % des Néerlandais souhaitent voir la Grèce quitter la zone euro, selon un sondage publié mercredi 17 février par le quotidien De Telegraaf. »

    Investir.fr

    Questions :

    – Quel homme politique néerlandais osera se suicider politiquement ?

    – Quel homme politique néerlandais osera aller contre 92 % des électeurs ?

    – Quel homme politique néerlandais osera utiliser l’argent des contribuables néerlandais pour sauver la Grèce ?

    1. @ votre mail est à la limite de la ligne jaune
      Vous oubliez une chose , c’est que vous payez déjà et depuis longtemps pour la Grèce, que les Allemands et les Hollandais payent déjà et encore plus que vous pour la Grèce. C’est l’effet mécanique de l’Euro.
      amicalement

    2. Quelle ligne ? Pourquoi jaune et pas rouge, ou verte ? C’est vous qui déterminez ce qui est ‘out’ et ‘in’ ?
      BA a le droit de poser des questions, ne vous en déplaise. Celle notamment de la relation entre la fabrication de l’opinion, les sondages et les représentants élus qui doivent mener parfois des choses contradictoires, comme l’intérêt à court terme et l’intérêt à long terme.
      Il n’y a pas de déni me semble-t-il de solidarité financière (bien réelle) mais à se poser la question de quelle solidarité et de quel vivre ensemble, avec quelles règles. Cette question n’est, évidemment, pas posée dans les sondages.
      Comme je suis étonné …
      Cordialement.

    3. Quand on la chance d’accéder, gratuitement, à un blog aussi riche en qualité et en quantité d’information, alors que d’autre media vous obligent à payer pour lire des banalités, quand par ailleurs chacun peut s’exprimer librement, dans la limite de la courtoisie, il est la moindre des choses que de respecter les intervenants et l’auteur.
      Ainsi quand BA s’exprime, en ne faisant que donner certaines données chiffrées, avec certes un sous-entendu politique, il n’était pas utile d’employer des termes agressifs de type « ligne jaune », complètement disproportionnés, il suffit calmement de donner son point de vue. Sur le fond, la remarque de BA est par ailleurs tout à fait pertinente aussi bien sur le plan de la réalité politique que économique, et il ne s’agit pas de ne pas aider mais de savoir dans quelles conditions on va aider.
      Je le répète, ce blog est de qualité et mérite qu’on l’aide (1 ou 2 euros chaque mois pour être correctement informé c’est pas grand chose), et ne dois en aucun cas servir de prétexte à une espèce de chasse aux lapins libéraux (de toute façon bien blessés…) menée par des fragiles de la gâchette.

  10. Pour réduire le poids de la dette et pour rendre les pays à nouveau solvables, ce qui reviendrait aussi à dire que les créanciers pourraient reprendre confiance, il n’y a qu’un moyen:
    émettre dès à présent un signe monétaire marqué par le temps (SMT) susceptible de circuler immédiatement et sans pouvoir attendre d’autres moments spéculaifs.
    Un SMT qui financerait sans tarder tous les investissements et tous les refinancements nouveaux.
    A ce moment-là, nous assisterions rapidement à un rétablissement des fiances publiques et à un recul du poids de la dette. Les créanciers seraient sûrs d’être remboursés, mais ils seraient confrontés à une baisse du rendement du capital, cette fois-ci sans pouvoir bloquer les refinancements pour autant. Une telle solution est sans trop simple et trop efficace pour être prise au sérieux?
    Pourtant, si on veut éviter l’effondrement sur un large front de l’équilibre social, il me semble qu’il n’y ait aucune autre solution en vue.

  11. @ F. Leclerc :
    vous indiquez prudemment que « celui de l’Islande semble s’acheminer par un compromis en cours de négociation, plus tenable pour les Islandais. »

    Certes, les anglais semblent faire machine arrière sur le taux (5,5% !) mais l’horloge tourne et plutôt dans le sens favorable du peuple. Car le Président ne sera pas prêt à signer n’importe quoi.
    Que les anglais et les hollandais ne croient pas que parce que le ministre des affaires étrangères se montre prudemment optimiste.
    Car « Bien qu’il se soit déclaré optimiste, le ministre islandais a cependant rappelé que les réunions pourraient aller dans un sens différent. »
    Reuters
    « Selon des sondages, les électeurs ont l’intention de rejeter le projet de loi. »

    Ce qui réellement étonnant, au sens de positif, c’est que le peuple islandais, qui a déjà viré l’ancien gouvernement à grands coups de pompes dans le train il y a peu en le remplaçant par un autre, ne lui disent pas pour autant amen, ni eux, ni leur président.

    Sans doute parce qu’une « Initiative islandaise pour la Modernisation des Médias » récente permet justement ce type de positionnement (à cause des scandales liés à l’absence d’informations sur la crise).
    D’où l’importance aussi de ce blog …

    1. Pour l’Islande certains oublient rapidement les fermes menaces militaires de Gordon Brown… A mon avis c’est loin d’être réglé…

  12. Comment peut-on espérer des idées novatrices des gouvernements actuellement en place , pour sortir de cette grande crise , quand ce sont ces mêmes dirigeants qui l’ont provoqué . La seule issue viendra de gens neufs qui auront le courage et le talent de s’imposer face à l’enfumage et au matraquage médiatique qui veut nous faire avaler que ce n’est qu’un mauvais moment à passer et que ça repartira comme avant ou presque. Peut-être qu’un effondrement rapide et brutal fera disparaitre de la circulation tous ces incompétents ( politiques et financiers ) ,mais là ce n’est qu’un rêve.

  13. Pour info (pardon pour la dérive) :
    « Selon le syndicaliste, « au bout de cinq jours d’arrêt, il peut y avoir un début de pénurie d’essence dans les stations-services ».
    Total assure environ la moitié de l’approvisionnement des stations-service françaises, a indiqué la direction. »
    http://www.liberation.fr/depeches/0101620292-total-appel-a-une-greve-illimitee-dans-les-raffineries

    La CGT ‘fédérale’ semble débordée par ‘le terrain’.
    ça part en vrille … mais maintenant, ça s’accélère dans la riposte. TOTAL n’avait sans doute pas prévu ça dans ses plans.

    1. 8 milliards de bénef après une année à râcler sur tous les couts…
      1.1% d’augmentation pour 2010

      Et en plus on nous dit que le raffinage ne génère plus de cash………..

      Vaut mieux construire des raffineries aux USA, c’est sûr, la main d’oeuvre y devient moin chère …

  14. L’ex-membre du conseil de la Banque Centrale Européenne, Otmar Issing, professeur avisé en matières financières, affirmait dans un éditorial au Financial Times lundi dernier qu’il était impossible aux états membres de venir en aide à autre membre sans mettre l’union monétaire, l’euro donc, en danger :

    (http://www.ft.com/cms/s/0/9b8e66a6-1a3c-11df-b4ee-00144feab49a.html)

    Il fallait respecter les engagements conclus, sans quoi la crédibilité de l’euro s’estomperait.

    Aussi longtemps que cette pensée (unique) sévira, l’euro, sa zone, et tout ce qui va avec ne s’en sortira pas. Le politique est dépassé par les événements et ne les comprend pas. Les spéculateurs, eux, ne doivent pas comprendre les événements, mais maîtrisent parfaitement les enjeux. Ils peuvent donc s’en donner à coeur joie aussi longtemps que nos politiciens continuent de prêcher des âneries à longueur de journée.

    Il est temps qu’ils prennent des mesures fermes à l’encontre des banques. Finalement, de tout ce qui ressort, elles setrerouvent toujours à l’origine des déraillements. Alors, si une pièce mécanique ne fonctionne pas dans un ensemble, on l’écarte et, le cas échéant, la remplace. Pourquoi devrait-il en être autrement avec le système bancaire ?

    1. L’honorable Otmar Issing est également, ce que le FT a omis de signaler et que Simon Johnson a relevé sur son blog, un distingué conseiller de Goldman Sachs.

      A quel jeu joue-t-on ?

    2. La plupart des maitres du monde n’ont aucun problème avec les « conflits d’intérêts » qui gébèrent des délits d’initiés en masse.
      Cà marche comme çà.
      Tout bon placement résulte d’une « initiation » et ceux qui pondent les textes le savent.
      Il ne faut pas se faire prendre, mais la caste qui se coopte dans les conseils d’administration et les ministères sait jusqu’où aller trop loin.
      Parfois des haines personnelles provoquent des clashes çà et là, mais c’est marginal et dû au fait que certains ne savent pas tenir leur carnet de « fautes à reprocher médiatiquement à un ex-ami au cas où celui-ci deviendrait un ennemi ».

    3. « Il est temps qu’ils prennent des mesures fermes à l’encontre des banques. Finalement, de tout ce qui ressort, elles setrerouvent toujours à l’origine des déraillements. »
      C’est vrai que c’est la responsabilité de la banque si on dépense plus que ce que l’on peut rembourser…

    4. @ Alex T

      Il faudrait apprendre à lire ce blog aussi…

      La démonstration a été faite mille fois que ce sont les banques qui pour l’essentiel sont au coeur de la spéculation internationale, des paradis fiscaux et qui prêtent de l’argent aux Etats avec des intérêts tels que la dette devient non seulement éternelle mais exponentielle.

      Il n’est donc pas question de dépenser plus que ce qu’on a, mais de pouvoir conserver ce que l’on a gagné.

  15. Peut-être hors-sujet?
    Il y a eu une tentative d’ attaque il y a quelques mois sur les banques européennes et l’euro il y a quelques mois quand il se disait l’extrême exposition de ces banques aux risques tant elles ont investi dans les pays de la Nouvelle Europe- du moins dans les merdias qui font l’opinion et les mouvements browniens télécommandés boursiers.
    Vite calmée.

    Puis, ceci, que les Chinois ne sont plus si empressés que cela de s’alourdir d’UST et ce nettement depuis l’été 2009:
    http://www.financialsense.com/Market/cpuplava/2010/images/0217_clip_image004.jpg

    Le résultat de cette guerre monétaire fait que dans l’immédiat, l’Euro ne pourrait sérieusement être considéré contre monnaie refuge, de réserve pour les quelques pays qui en avaient affirmé l’attention

    sachant que la qualité essentielle d’un complot est d’être totalement occulté ici les jeux se font quasi-ouvertement, donc sans complotisme

  16. Effectivement tous les tiroirs sont loin d’être ouverts:

    Eight Financial Fault Lines Appear In The Euro Experiment! By: Gordon T.Long
    http://www.marketoracle.co.uk/Article17332.html
    FAULT LINE #1: CURRENCY SWAPS
    FAULT LINE #2: SPC & PPI / PFI
    FAULT LINE #3: TITLOS PLC (SPV)
    FAULT LINE #4: GREEK CDS’s
    FAULT LINE #5: REPO ARRANGEMENT
    FAULT LINE #6: GREECE & THE BALKANS
    FAULT LINE #7: SWITZERLAND
    FAULT LINE #8: EUROPEAN LENDING RATES
    CONCLUSION
    The apparent dithering of the ECB and the EC, along with the tremendous deficiencies in financial controls and audits of member countries, makes European leadership look empty headed.
    (…)
    Is the Euro devaluation a byproduct of inaction or a strategy?

  17. Il y a une analyse interessante sur business insider, concernant les implications de la Grèce en EMU:
    http://www.businessinsider.com/rbs-the-only-nine-ways-the-greek-crisis-could-be-dealt-with-you-need-to-know-2010-2#loans-from-other-emu-treasurys-1
    on peut suivre avec:
    http://www.businessinsider.com/heres-three-solutions-to-the-greek-problem-2-bad-1-nuclear-2010-2
    Il est frappant de constater que la logique qui sous-tend ces raisonnements – à l’image d’une Merkel- ne remet absolument pas en question la logique financière actuelle à l’oeuvre…
    ..la « moralisation du capitalisme » n’ayant pas l’air d’avancer beaucoup ds les tètes, il ne resterait donc plus qu’à attendre ce que venait à souhaiter Simon Johnson dans son fameux « Coup d’Etat feutré »; un effondrement total du Système?

    >on a de plus en plus l’impression de vivre un invraisemblable hold-up planétaire ..

  18. Ce qui a fait la fortune de la finance et son développement extraordinaire ces quarante dernières années c’est une seule et même chose : le déficit des Etats.
    Supprimer ce dernier par n’importe quel moyen et vous ruinez la finance.

  19. Concernant la Grèce : il n’y a pas que la Grèce qui va être en défaut de paiement. Il y a aussi plusieurs grands Etats, que l’on pensait solides. La Grèce ouvrira le bal des défauts de paiement, mais d’autres Etats entreront dans la danse ensuite.

    Entre 1501 et 2002, quels sont les Etats qui ont été en défaut de paiement ?

    Réponse :

    1- L’Espagne : l’Espagne a été 13 fois en défaut de paiement.

    2- L’Equateur : 9 fois en défaut de paiement.

    3- Le Venezuela : 9 fois.

    4- La France : 8 fois. Rappel : le dernier défaut de paiement de la France remonte au 30 septembre 1797 (les historiens l’appellent « la banqueroute des Deux Tiers »).

    5- L’Allemagne : 8 fois.

    6- Le Mexique : 8 fois.

    7- L’Uruguay : 8 fois.

    8- Le Brésil : 7 fois.

    9- La Colombie : 7 fois.

    10- Le Liberia : 7 fois.

    Blog.crottaz-finance.ch

    Et d’ici 2014 ?

    Quels sont les pays qui vont être en défaut de paiement d’ici 2014 ?

    La dette publique de l’Allemagne sera de 91,4 % du PIB.

    La dette publique de la France sera de 95,5 % du PIB.

    La dette publique du Royaume-Uni sera de 99,7 % du PIB.

    La dette publique de la Belgique sera de 111,1 % du PIB.

    La dette publique des Etats-Unis sera de 112 % du PIB.

    La dette publique de l’Italie sera de 132,2 % du PIB.

    La dette publique de la Grèce sera de 133,7 % du PIB.

    La dette publique de l’Islande sera de 134,1 % du PIB.

    La dette publique du Japon sera de 239,2 % du PIB.

    IMF.org

    1. Tous ses pays n’existent pas depuis 1501, contrairement à l’Espagne qui était déjà constituuée et conquérante de l’Amérique. Ce n’est donc pas comparable.

  20. @Paul Jorion et François Leclerc

    Il serait sans aucun doute intéressant que vous puissiez publier sur ce blog un article démystifiant les propos lénifiant sur l’impossibilité de servir une retraite décente aux gens en France et faire le comparatif avec les autres pays occidentaux. Tout article journalistique ou d’universitaire est balayé depuis 30 ans. Un article de Couvrat du monde http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/2010/02/17/indecente-dramatisation-de-la-question-des-retraites/

    1. Vi
      DSK n’est plus « exilé » puisque le FMI sera peut-être évoqué comme solution de dernier ressort.
      Sarko voudra-t-il minorer son action pour des raisons bassement policardes?

      Par ailleurs je m’interroge sur le potentiel de sauvetage du FMI….est-il capable de réparer quoi que ce soit quand des dizaines de gros états sont en perdition?
      Même problème avec FDIC et le montant de déposit garanti par les états dans les banques.

    2. @ Yvan :
      Je ne suis pas certain que cette ente d’or soit utilisée directement pour résoudre le ‘problème grec’ ou même tout simplement refinancer le FMI (qui va en avoir ou en a déjà besoin).
      Par la bande, ce qu’indique contre-info c’est que le FMI n’a pas choisi la même solution qui est indiquée dans l’article pour l’Inde notamment, à savoir du gré à gré avec BC.
      Mais bien une mise sur le marché de l’or, ‘par tranches’.
      Si vous regardez les cours de l’or en EURO (et pas en dollar car le dollar baisse relativement à l’or), alors vous comprenez pas mal de choses, en particulier ceci :
      un cours qui prend 8,79% d’augmentation depuis le 1er janvier (soit en 50 jours) devrait inquiéter le FMI … En rythme ‘équivalent’ annuel, cela représenterait une hausse de plus de 50%, soit 2 fois plus que l’année dernière !!
      http://www.24hgold.com/francais/cours_or_argent.aspx?money=Euro
      Pas pour ‘lui’, car il dispose des 3ème réserve mondiale d’or toute augmentation du métal est aussi bon pour ‘lui’, enfin, pour les états-membres qui composent et financent le FMI).
      Mais plutôt pour les monnaies. En particulier, le dollar et l’euro.

      Et le FMI est l’un des rares acteurs ayant encore suffisamment de ‘cash’ (en or) pour freiner le cours de l’or à la hausse et ceux du dollar et de l’euro à la baisse. C’est pourquoi il va le vendre non pas en gré à gré mais ‘par tranches’, pour tenter de freiner (pas stopper) le cours.

      Quant à la Grèce, je pense que le FMI a d’autres moyens, suffisants et que cet ‘enjeux’ n’est rien face à l’autre cité plus haut.
      Enfin, je dis ça, je dis rien …

    3. Je n’évoquais pas spécialement la Grèce, Zébu. Mais surtout la GB.
      Qui s’oriente vers pire que la Grèce et là, nous avons 2 problèmes.

      Le mien d’abord, honneur aux meilleurs.
      La GB n’a pas une monnaie de réserve tout en faisant tourner la planche à billet de façon à la faire rougir.

      Le tien, de façon plus globale à une époque de mondialisation et donc plus réfléchie :
      La crainte énorme de la hausse de l’or est un reflet d’un certain « malaise » sur les monnaies…
      Un hyper-malaise de rentier, peut-être… 😉

    4. @ Yvan :
      Vu les oscillations, le ‘malaise’ est en train de tourner à la crise vagale !
      Il est clair que les rentiers qui ont tout misé sur les obligations en monnaie (dollar ou euro, voir en livre avec les gilts) sont en pré-réanimation : la crise de la dette publique n’est pas là pour les rassurer et voir l’or augmenter fait monter leur tension ‘monétaire’ d’un cran.
      L’or est ‘neutre’. Ce n’est pas une monnaie. C’est l’étalon ultime. Au COMEX, il paraît qu’un nombre limité de grandes banques (toujours les mêmes) jouent sur du shortage court d’or. Pour faire baisser les prix artificiellement. Jusqu’à maintenant, cela a fonctionné. Mais jusqu’à quand ?
      Car quand la plupart des ‘miseurs’ auront appris que les ETF GLD or qu’ils croient être basés sur un dépôt réel en stock ne sont que du vent, je ne voudrais pas être à la place des TBTF qui sont sur le COMEX (les mêmes que sur le marché des obligations grecques). Un certain nombre d’acteurs sont d’ailleurs en train de retirer leurs avoirs d’or pour les mettre en lieu sûr (pays du golfe notamment, Chine). Mais commencent aussi à envoyer des auditeurs et des avocats …
      On a donc le même risque de défaut sur l’or que sur les marchés obligataires ou actions. Sauf que l’effet sera inverse : l’or étant intangible et restant l’étalon ultime, en cas de krach sur le marché (d’ailleurs basé à Londres principalement), les prix vont s’envoler (rareté / demande ‘réelle’ et croissante).
      De quoi donner des sueurs froides à ceux qui y sont (court, ETF) et ceux qui n’y sont pas (et qui voudraient y être … réellement). Mais pas à ceux qui y sont réellement. Eux, se frottent les mains.

      C’est pourquoi l’intervention ultime du FMI sur la vente d’or me semble la dernière parade pour pouvoir freiner la hausse des cours. A priori, cela fonctionne puisque le COMEX a freiné sa hausse suite à la diffusion de la nouvelle (cf. cours). Mais jusqu’à quand ?

      PS : Savez-vous que la banque Rothschild, historiquement présente sur le marché de l’or depuis un siècle et plus, s’en est retiré fin avril 2004, sans explications ? Juste au moment où les fameux ETF se son mis en place. Etrange, non ? Sans compter les rumeurs de lingots d’or fourrés au tungstène … Et que le GATA fait le forcing depuis des années pour avoir accès à des véritables audits sur les stocks d’or, notamment des USA. Sans succès, jusqu’à maintenant.

  21. La contrainte « démogéographique »

    L’Union Européenne n’est pas une fédération, contrairement à l’idée que beaucoup s’en font, mais une ligue au sens hellénique ou hanséatique du terme. Une ligue c’est une seule Civilisation enrichie de plusieurs cultures, de plusieurs nations et de plusieurs états, sans que les contenus des uns ne recouvrent obligatoirement les frontières des autres. Il en résulte un pacte mouvant de liens associatifs qui valorisent la coopération et de dissensions qui limitent le « faire ensemble ». On voit bien que des institutions ou une constitution sont inadaptés à ce type de structure même si leur but est de « corriger » les rapports de force et les paramètres exogènes différenciatifs entre ses membres.

    Les conséquences de deux parmi ces derniers paramètres sont systématiquement négligées dans les rapports entre les membres de l’UE : la latitude géographique et la densité de population. L’Europe peut se découper en trois bandes horizontales sur la carte : au nord une Europe scandinave à très faible densité (en dessous de 50 habitants au kilomètre carré) à la population concentrée sur les zones côtières ; au centre une Europe dont la densité est supérieure à 200 habitants au kilomètre carré avec une population bien répartie pouvant jouir d’infrastructures bien développées; au sud une Europe méditerranéenne qui ,Italie mise à part, avoisine 100 habitants au kilomètre carré souvent très inégalement répartis sur le territoire.
    Il faut absolument comprendre et intégrer dans nos relations au sein de l’UE, comme c’est le cas à l’intérieur même de la plupart des états membres, que le bien être des populations sur les territoires est différent parce qu’on lève à 200 deux fois plus d’impôts qu’à 100 et dix fois plus qu’à 20. La densité des infrastructures finit par correspondre à celle de la population.

    En d’autres termes la France ayant des contraintes « démogéographiques » plus lourdes ne peut être gérée économiquement et socialement comme l’Allemagne et à fortiori la Grèce… sauf à mettre au point des mécanismes compensatoires toujours difficiles à accepter par les régions les plus denses et les plus riches.

    Bien évidemment, on peut aussi réfléchir aux moyens possibles pour alléger ces contraintes…
    Sans forcément avoir recours aux services de GS ou autre diable !

    1. Exact !

      Et c’est pour cela que le programme du CNR (résumé dans le préambule constitutionnel de la France depuis 1946) prévoyait une péréquation tarifaire et des ressources pour les réseaux gérés par des services publics, mis en oeuvre selon un plan incitatif.

      Cette solution reste la seule qui soit gérable démocratiquement et qui conduise à un pays développé et administré sur l’ensemble de son territoire. Ce que la France était parvenue à faire malgré un exode rural massif et les freins progressivement installés contre cette politique qui ne donnait pas assez à manger aux appétits financiers. La suite est connue, nous la vivons.

    2. @ Eole :
      sur un post, j’avais émis l’hypothèse d’une ‘reprise’ de la ligue hanséatique, des confins de la mer baltique aux abords de la manche, qui était du 13ème siècle jusqu’à la fin du 16ème siècle le véritable poumon de l’europe économique et financière (une mare nostrae nordique), qui a été remplacée par la suite par le basculement de la France vers le sud (Italie, Péninsule ibérique) vers 1492-1495.
      On retrouve cette ‘solidarité’ hanséatique actuellement, comme vieux réflexe culturel, chez certains.

  22. Il y a pire que nos députés, si, si, c’est possible !!!
    > > > RETRAITES DORÉES
    > > > Les technocrates européens jouissent de véritables retraites de nababs…
    > > > Même les parlementaires qui, pourtant, bénéficient de la Rolls, des régimes spéciaux, ne reçoivent pas le tiers de ce qu’ils touchent… C’est dire !
    > > > Giovanni Buttarelli, qui occupe le poste de « contrôleur adjoint de la protection des données », aura acquis après seulement 1 an et 11 mois de service (en novembre 2010), une retraite de 1 515 € / mois.
    > > > L’équivalent de ce que touche, en moyenne, un salarié français du secteur privé après une carrière complète (40 ans).
    > > > Son collègue, Peter Hustinx, vient de voir son contrat de cinq ans renouvelé. Après 10 années, lui aura droit à près de 9 000 € de retraite / mois.
    > > > C’est simple, plus personne ne leur demande des comptes et ils ont bien décidé d’en profiter. C’est comme si, pour leur retraite, on leur avait fait un chèque en blanc.
    > > > En plus, beaucoup d’autres technocrates profitent d’un tel privilège :
    > > > 1. Roger Grass, greffier à la Cour de justice européenne, va toucher 12 500 € de retraite par mois;
    > > > 2. Pernilla Lindh, juge au Tribunal de première instance, 12 900 € / mois;
    > > > 3. Damaso Ruiz-Jarabo Colomer, avocat général, 14 000 € / mois.
    > > > 4. Etc.
    > > > Consultez la liste
    > > > http://www.kdo-mailing.com/redirect.asp?numlien=1276&numnews=1356&numabonne=62286
    > > > Pour eux, c’est le jackpot. En poste depuis le milieu des années 1990, ils sont assurés de valider une carrière complète et, donc, d’obtenir le maximum : 70 % du dernier salaire.
    > > > Car, c’est à peine croyable… Non seulement leurs pensions crèvent les plafonds mais il leur suffit de 15 années et demie pour valider une carrière complète alors que pour vous, comme pour moi, il faut se tuer à la tâche pendant 40 ans et, bientôt, 41 ans.
    > > > Face à la faillite de nos systèmes de retraite, les technocrates de Bruxelles recommandent l’allongement des carrières : 37,5 ans, 40 ans, 41 ans (en 2012), 42 ans (en 2020), etc. Mais, pour eux, pas de problème, le taux plein c’est 15,5 ans… De qui se moque-t-on ?
    > > > A l’origine, ces retraites de nababs étaient réservées aux membres de la Commission européenne puis, au fil des années, elles ont également été accordées à d’autres fonctionnaires. Maintenant, ils sont toute une armée à en profiter : juges, magistrats, greffiers, contrôleurs, médiateur, etc.
    > > >
    > > > Mais le pire, dans cette affaire, c’est qu’ils ne cotisent même pas pour leur super retraite. Pas un centime d’euro, tout est à la charge du contribuable…
    > > > Nous, nous cotisons plein pot toute notre vie et, au moindre retard de paiement, c’est la déferlante : rappels, amendes, pénalités de retard, etc.
    > > > Aucune pitié. Eux, ils (se) sont carrément exonérés. On croit rêver !
    > > > Rendez-vous compte, même les magistrats de la Cour des comptes européenne qui, pourtant, sont censés « /contrôler si les dépenses de l’Union européenne sont légales, faites au moindre coût et pour l’objectif auxquelles elles sont destinées…/ « , profitent du système et ne paient pas de cotisations.
    > > >
    > > > Et, que dire de tous ces technocrates qui ne manquent pas une occasion de jouer les « gendarmes de Bruxelles » et ne cessent de donner des leçons d’orthodoxie budgétaire alors qu’ils ont les deux mains, jusqu’aux coudes, dans le pot de confiture ?
    > > > A l’heure où l’avenir de nos retraites est gravement compromis par la violence de la crise économique et la brutalité du choc démographique, les fonctionnaires européens bénéficient, à nos frais, de pensions de 12 500 à 14 000 € / mois, après seulement 15 ans de carrière et sans même cotiser… C’est une pure provocation !
    > > >
    > > > Mon objectif est d’alerter tous les citoyens des Etats membres de l’Union Européenne. Ensemble nous pouvons créer un véritable raz de marée.
    > > >
    > > > Il est hors de question que les technocrates européens continuent à jouir, à nos frais et en toute impunité, de telles retraites. Nous allons leur remettre les pieds sur terre.
    > > > Sauvegarde Retraites a réalisé une étude précise et très documentée qui prouve par « A+B » l’ampleur du scandale. Elle a déjà été reprise par les médias.
    > > > http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-05-19/revelations-les-retraites-en-or-des-hauts-fonctionnaires-europeens/916/0/344867 >.

  23. Une crise sans emplois … aussi pour 2010 :

    a job machine est cassée en France
    Danièle Licata, Centre de Prévision de L’Expansion – 19/02/2010 10:46:00

    Une autre année noire attend les Français sur le front de l’emploi.

    L’Expansion
    Danièle Licata, Centre de Prévision de l’Expansion.
    Si le secrétaire d’Etat à l’emploi, Laurent Vauquiez, est rassuré, jugeant que le bilan 2009 sur l’emploi aurait pu être bien plus lourd, il est bien le seul. Parce que l’an dernier, la France a connu une saignée jamais vu du nombre d’emplois salariés depuis au moins 15 ans. 412 000 postes ont été détruits par rapport à 2008, selon la Dares, le département statistiques du ministère de l’Emploi, soit trois fois plus qu’en 2008.
    Tous les secteurs ont souffert : dans l’industrie, l’emploi a reculé de 5,6% ce qui correspond à 196.100 postes détruits, à titre de comparaison, lors de la crise de 1993, la baisse avait atteint 4,1%. Dans la construction, l’hémorragie est également importante (-3,6% soit 53.100 postes de moins). Et même le secteur tertiaire, gros pourvoyeur d’emplois, a flanché : -1,4% soit 162.800 emplois supprimés). Cela ramène à un peu plus de 16 millions le nombre de salariés, hors agriculture, administration, éducation, santé et action sociale.
    Et pour 2010 ?
    Le pire, c’est qu’aucune inversion de tendance n’est à prévoir. Même pour les 3,4 millions de cadres, l’année restera noire. Après une chute de 28%, les recrutements se feront encore au compte gouttes cette année. Au mieux, 130.000 à 135.000 postes nouveaux sont à prévoir.
    Mais c’est pour les nouveaux Bac+ 4 que la situation dégradée du marché de l’emploi est la plus préoccupante, avertit l’Agence pour l’emploi des cadres. Après déjà deux années de baisse, aucune amélioration des recrutements n’est prévue en 2010, puisque, l’Apec prévoit 21.000 à 23.000 créations de postes. Largement insuffisants pour absorber les 120.000 jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Et si la panne des embauches concerne surtout l’industrie, elle touche, en revanche toutes les fonctions.
    Alors comment s’explique ce marasme ambiant. D’abord par la baisse du niveau des investissements des entreprises. Mais aussi par la volonté des chefs d’entreprise de continuer à serrer les boulons. Et fait nouveau : la mobilité des cadres, traditionnellement élevée, s’est effondrée alors que pour la première fois en 2009, les départs en retraite ont diminué (-12% par rapport à 2008).
    Un bilan alarmant, qui devrait peut-être modérer, Christine Lagarde, l’autre membre enthousiaste du gouvernement, qui a déclaré récemment que la lutte pour l’emploi a déjà porté des fruits tangibles en 2009.

  24. Pendant ce temps, en France, en Europe, en Occident, le fascisme monte, monte, monte
    et, à part quelques militants, personne ne semble s’en soucier.

    Qui donc jouera le rôle des juifs, cette fois ?

    1. Car le fascisme comme vous dites est instrumentalisé par le pouvoir, avant des élections comme en France, et chacun commence à se rendre compte qu’il ne sert qu’à détourner l’agressivité, le mécontentement des gens vers un bouc émissaire, à créer une sorte de consensus d’urgence nationale pour faire oublier tout ce qui ne va pas.

      C’est pourquoi en effet je ne m’en soucis guère. La meilleurs façon de combattre un épiphénomène est de l’ignorer.

      Ceux qui se campent sur le nationalisme veulent cliver la société selon différentes fractures que celles, économiques. C’est donc un véritable acte d’enfumage politique, d’agitation vaine d’une oligarchie aux abois.

      Vous voulez qu’on se souci d’un pseudo fascisme que vous qualifiez comme tel, plutôt que de l’effondrement économique, des inégalités, de la pauvreté ? non.

    2. Lisztfr. Je ne voudrais pas te contrarier, mais Hitler fût élu démocratiquement…

      Et vu que les Allemands de l’époque utilisaient le Deutchmark par brouette pour aller acheter un steack ou se chauffer, on pourrait presque éventuellement ébaucher l’idée de projet qu’il cherchaient à tout prix un « sauveur »…

      Le populisme est dangereux. Et il faut toujours le rappeler pour éviter de retomber dedans.

    3. C’est un équilibre à avoir il me semble : être ‘attentif’ ne doit pas vouloir signifier se focaliser sur les conséquences en lieu et place des CAUSES( pauvreté, écroulement économique, …) qui furent les causes essentielles à la création du fascisme en Europe.
      Le faible score politique du FN est plutôt rassurant, bien qu’augmentant de nouveau.
      Ce qui peut aussi s’expliquer par le fait qu’une grande partie de ses idées sont déjà réintégrées ou appliquées par le gouvernement.
      Néanmoins, là encore, c’est aussi rassurant : le fumeux débat sur l’identité nationale a viré au cauchemar pour ses promoteur. Mais ceci n’a été possible que parce qu’effectivement un certain nombre de personnes et d’institutions se sont mobilisés pour dire stop à la connerie et à l’enfumage. Donc, mef’ !! Mais sans se laisser divertir, me semble-t-il.

      Cette histoire d’identité nationale et mépris qu’a affiché le peuple français m’a un peu rassuré sur ce point. Car il est vrai que je commençais à m’inquiéter sérieusement, y compris pour ma famille !

    4. L’anti-fascisme est le pire résultat du fascisme… pareil pour l’anti-capitalisme.
      Il est perdu d’avance l’anti-fascisme, l’anti-capitalisme, c’est le mode de production capitaliste qui est le but du mode de production capitaliste, la gestion démocratique, ou fasciste, ou socialiste, cela dépend…des opportunités. D’ailleurs c’est souvent la social-démocratie qui a fait le lit du fascisme, mais celui-ci me semble être un phénomène historique de la période de transition entre deux phases de développement du mode de production : subsomption formelle/subsomption réelle (environ : 1914-1945). Dire que l’on assiste à une montée du fascisme est faux, la démocratie réellement existante s’accommode, et elle l’a toujours fait, de toutes sortes de brutalités et de « mise au pas ». Car la mise au pas c’est exactement la gestion de la force de travail : le travail est toujours la liberté, et le libre commerce exige l’entrave des travailleurs et des travailleuses , pas de papiers, expulsées.
      Litszfr a raison : le problème est à la base, la solution s’y trouve.

    5. @ Lisztfr
      Le fascisme contemporain, un épiphénomène? hum, j’aimerais bien vous croire, mais lorsqu’un pays longtemps réputé pour sa ‘tolérance’ comme les Pays-Bas voient l’essor d’un parti violemment xénophobe, dont la rhétorique haineuse et populiste relève de la dichotomie la plus sectaire entre ‘nous’ et ‘eux’, on est en droit de s’inquéter. Le PVV de Geert Wilders est, selon certains sondages en passe de devenir le premier ou second parti du pays. Or certaines de ses propositions dépassent en radicalité ce que, dans mes souvenir du moins, le Front National a jamais pu faire. Comme faire interdire la vente et la possession du Coran, par exemple, y compris en faisant des perquisitions, ou supprimer le principe d’égalité devant la loi, afin de pouvoir ôter aux musulmans certains droits en matière sociale, éducative, politique, etc, autrement dit, de pratiquer une discrimination légale.

      Même si le mouvement a des caractéristiques singulières au regard des autres partis d’extrême-droite Européens – nullement antisémite, Wilders est au contraire pro-sioniste fanatique, et trouve que le gouvernement Israëlien a été trop soft dans le siège de Gaza; le PVV n’est point socialement réactionnaire et se proclame au contraire hérault des droits de la femme et des Gays (mais c’est aussi un moyen de faire du « moslim bashing ») – la teneur des propos tenus ouvertement en public ne laissent guère de doutes possibles sur la nature fascistoîde du mouvement.

  25. La tragédie grecque inquiète la Grande-Bretagne
    [ 19/02/10 ] 1 commentaire(s)
    NICOLAS MADELAINE EST CORRESPONDANT DES « ECHOS » À LONDRES.

    La crise de confiance actuelle sur la dette grecque est parfois vue comme une conspiration de la finance anglo-saxonne contre l’euro. Cette zone est relativement solide sur le plan des finances publiques, en tout cas prise dans son ensemble, alors pourquoi les investisseurs ne s’attaquent-ils pas plutôt à la Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis, estiment en effet certains observateurs. Pourtant, vue de Londres, cette première panique de l’année sur la solvabilité d’un Etat n’a amusé personne.
    Le premier réflexe, lorsque les marchés européens ont chancelé, a été de s’inquiéter de savoir si la Grande-Bretagne ne serait pas le prochain domino à tomber. La City s’est immédiatement demandé si le terme de « PIGS » [Portugal, Italie, Grèce, Espagne (Spain)], désignant les pays fragiles du sud de l’Europe, n’était pas déjà désuet et s’il ne devait pas être remplacé, maintenant que la Grèce avait été mise à nu, par le terme « Stupid » [Espagne (Spain), Turquie, Royaume-Uni (United Kingdom), Portugal, Italie, Dubaï], plus large. « Depuis le début de la crise grecque, la demande d’information des investisseurs sur les fondamentaux de la dette d’Etat britannique et sur la livre est constante », expliquait un économiste de Schroders la semaine dernière, au plus fort de la tempête sur Athènes. Il faut dire que deux investisseurs, et non des moindres, venaient de tenir des propos particulièrement alarmistes. « Vendez toutes les livres que vous avez : c’est terminé », affirmait tout simplement Jim Rogers, un des cofondateurs du Quantum Fund avec un certain George Soros, lequel avait fait chuter la devise britannique en 1992. De son côté, Bill Gross, le responsable des investissements de Pimco, un des plus gros investisseurs du monde dans les dettes d’Etat, recommandait d’éviter le Royaume-Uni, « ses bons du Trésor reposant sur un lit de nitroglycérine ».
    La sympathie britannique pour la tragédie grecque a même dépassé les frontières des milieux financiers pour entrer dans l’arène du grand public. Alors que les élections approchent, les conservateurs n’ont pas hésité à comparer les comptes de leur pays à ceux de la Grèce et à affirmer que les mêmes tourments attendaient le Royaume-Uni s’il ne redressait pas ses finances. Si ces prédictions justifient leur position plus orthodoxe que celle des travaillistes sur la nécessité de couper dans les dépenses publiques, elles en ont surpris beaucoup : associer la Grande-Bretagne à la Grèce dans l’esprit des marchés est un jeu dangereux, même si une crise avant le scrutin favoriserait l’opposition.
    Pourtant, en dépit de toutes ces analogies, la contagion de la panique à la Grande-Bretagne ne s’est jusqu’à maintenant pas produite. La livre est restée stable par rapport à l’euro, ce qui montre sa fragilité, mais les investisseurs ont gardé leurs nerfs.
    Dans l’esprit d’une majorité des investisseurs, la Grande-Bretagne, si elle ne peut pas être renflouée par un Etat, comme la Grèce peut l’être par l’Allemagne, conserve néanmoins d’autres points forts. D’abord, elle est souveraine pour imprimer des livres. Ce n’est pas sans conséquence sur ses taux d’intérêt et sa devise, mais cela exclut le risque de défaut pur et simple. Une devise qui est aussi pour elle un instrument de compétitivité. Depuis deux ans, elle s’est dépréciée de près d’un quart. Certes, le sterling est fragile en raison de la situation des comptes publics et la Grande-Bretagne doit importer des finances de l’étranger. Il ne faudrait donc pas que les investisseurs internationaux retirent leur confiance, sans quoi l’économie britannique ne pourrait plus se financer et la devise s’écroulerait. Mais, en attendant, la baisse de la livre attire les acheteurs étrangers vers la Grande-Bretagne et elle rend plus compétitifs les agents domestiques exposés aux marchés internationaux. Un bon point pour l’économie britannique, qui se caractérise en outre par la flexibilité de son marché du travail, ce qui fait plusieurs raisons pour que Mervyn King, le gouverneur de la Banque d’Angleterre, estime que le sort de la Grèce ne pourrait pas être celui de la Grande-Bretagne, comme il l’a affirmé le 10 février.
    L’autre atout de la Grande-Bretagne est la capacité du pays à se serrer la ceinture. Bien sûr, une absence de majorité aux prochaines élections, qui doivent se tenir avant le 3 juin, pourrait compliquer la donne en provoquant une instabilité gouvernementale. Mais, pour Simon Hayes, l’économiste en chef de Barclays pour le Royaume-Uni, le pays a déjà affronté une période d’ajustement semblable, au milieu des années 1990, et il s’en est sorti. Et les agences de notation lui accordent pour l’instant le bénéfice du doute.
    Les crises sont comme les tremblements de terre : elles se préparent longtemps à l’avance et sont imperceptibles jusqu’au moment où les équilibres basculent, sans prévenir. David Deddouche, un stratège devises à la Société Générale, estime que les marchés ne s’attendent pas à une panique sur la livre aujourd’hui, mais restent vigilants, comme l’a prouvé la journée d’hier (lire nos informations page 6), en observant notamment le rendement de l’obligation d’Etat, proche d’un seuil élevé susceptible de réveiller les inquiétudes.

  26. http://palim-psao.over-blog.fr/ext/http://sd-1.archive-host.com/membres/up/4519779941507678/La_veritable_barriere_de_la_production_capitaliste_est_le_capital_lui_meme.pdf
    un jour,on realisera que le capitalisme n’est qu’une illusion destructrice
    finalement,peu de gens ont compris ce systeme,c’est pourquoi nous allons doucement et surement à l’effondrement qui n’est pas synonyme de catastrophe mais de pourissement de la civilisation mondiale
    la tierce économie étrange du non profit est la seule solution,que vous le vouliez ou non,malheureusement!

    1. Il ne faut tout de même pas désespérer de l’humanité. 50% du travail mondial est non déclaré. (au noir, selon l’expression)
      De même que pendant les guerres, l’économie souterraine est largement supérieure à l’économie taxée par les possesseurs.

      Raison de plus pour aimer la guerre…?? Oui, pourquoi pas.

    2. Histoire de ne pas s’embrouiller davantage :

      le travail au noir n’est pas du travail à but non lucratif !

      C’est même l’inverse : intégralement à but lucratif, il est la pointe avancée du capitalisme sauvage, celui qui s’est débarrassé des impôts et des taxes et de toute solidarité collective !

      Une nouvelle économie ne peut se construire sur cette base… la guerre économique et les nationalismes guerriers, oui.

    3. Nous sommes sur la même longueur d’onde, Monsieur Nimes.

      Lorsque la situation est désespérée, tout humain social redevient animal.
      (d’où une trés juste appelation du capitalisme de votre part)
      Hors, nous sommes en guerre économique depuis la fin des trentes glorieuses…

      Il faudra que nous nous rencontrions un jour. Vu notre vision commune.

    4. @ Yvan et à JeanNîmes :
      arrêtez d’insulter les sauvages et les animaux ! Ils n’ont rien fait d’autre que de vouloir survivre. 🙂

  27. La remarque juste, issue du FT, de John Normand: EUROPE NEEDS A LIQUIDITY FUND ( extraits ), qui reprend sur l’idée de Daniel Gros. Quand on sait que les Etats-Unis int déployé un filet de sécurite de 13 trillions de $ pour la « santé »de leur secteur finacncier…

    « Europe needs a liquidity fund to tackle vulnerability of Economic and Monetary Union – the credit risk created by the lack of a lender of last resort for sovereigns, says John Normand, global head of currency strategy at JPMorgan. »In the US, Japan and the UK, the sovereign’s lender of last resort is the central bank, which can forestall default by buying government debt, albeit at the risk of inflation and currency debasement, » he notes. « EMU forbids the European Central Bank from acting in this capacity directly. « Until such a facility emerges, peripheral bond markets will struggle to stabilise.He acknowledges that any facility initially would be ad hoc and comprise measures such as stategy guarantees on cross-border bank lending, accelerated disbursement of EU structural funds and possibly direct purchases of government debt by core European countries. Eventually Europe would need to make permanent this liquidity fund, and make explicit the conditions for tapping it. »

    1. Je ne suis pas assez au fait du fonctionnement d’un état au niveau financier, mais, d’après vous :
      L’annonce du relèvement du taux de la FED est-il une conséquence de cela..??

      Et, par ailleurs, le changement de composition des créanciers est-il un signe..??

  28. @ tous,

    réfléchissons sur cette notion de ‘TRAVAIL’ comme le propose Fab.(+retraites;))

    Je vous invite à relire ces commentaires et réflexions

    1. Bonjour Laurence.

      Je vais peut-être vous déplaire, mais la mise en place d’un système pérenne ou même la réflexion sur celui-ci demande une visibilité sur l’avenir que nous n’avons pas trop à l’heure actuelle.
      (mais ça semble bien arranger les « court termistes » qui visent des profits immédiats et un boxon d’enfer ensuite)
      J’ai donc vaguement l’impression qu’on en est même réduit à essayer des procédures d’urgence qui étaient loin d’avoir été réfléchies, construites, organisées et testées.
      Pour être assez proche du milieu des pompiers, je dirais même qu’un pyromane allumant des contre-feux serait plus efficace.

      Notez, ce que je peux dire dans ce genre de situation où on sent bien que les « élites » paniquent de partout… a peu d’importance.

    2. Yvan,

      Absence de visibilité économique ? Financière ?

      Qu’est l’économie sans le travail ?

      Qu’est la politique sans l’homme, dont la vie est intimement liée au travail ?

      Placer l’économie ou la politique avant le travail ou indépendamment de lui, n’est-ce pas prendre le risque de perdre de la visibilité ?

    3. Fab,
      Je ne voudrais rien dire, mais…
      Vous venez de résumer la situation actuelle.

      La valeur travail a été laminée par la valeur rentier.

      Bonjour chez vous.

    4. Yvan,

      Merci…bien que je ne sois pas sûr que l’on puisse en quelques mots résumer la situation actuelle :).

      Quant à l’article sur contre-feu, est-ce bien celui que vous vouliez proposer ?

  29. »…qui est assez courageux pour effectivement se mettre au RSA, »…
    Le réveil n’a pas sonné ?
    Les personnes dans la misère et qui ne peuvent pas consommer grand chose « courageuses » ou exclues?
    Sauf vot’respect, monsieur Pascal Bloch-Eisenstein, vous n’y êtes pas du tout.
    Pour le reste, vous n’êtes pas le seul à vouloir poser la résolution des contradictions par un surcroît de contradictions.
    Pour tout vous avouer : nous ne serons satisfaits que de ce que nous bricolerons nous-mêmes.
    L’économie c’est la dictature des exploiteurs :
    En finir avec, un point c’est tout.

  30. Je me souviens d’articles incendiaires d’Ambrose Evans-Pritchard de l’année dernière qui présentaient l’Europe de l’Est comme LE risque systémique pour les banques européennes.

    Depuis le problème grec et les tensions à l’intérieur de la zone Euro, je ne trouve plus guère d’analyses sur l’état de l’Europe de l’Est. Où en sommes-nous ?

    1. Vous n’avez pas tort de regretter que l’actualité soit si oublieuse, ni de constater qu’Ambrose Evans-Pritchard s’emporte parfois un peu !

      Les pays de l’Est ? Ils ne sont pas tous dans la même situation et le FMI est passé par là, pour aider ceux qui en avaient le plus besoin.

      Mais il faut y revenir. Le modèle de développement économique qu’ils ont suivi a largement volé en éclats.

      Incités à le faire, ils ont fondé celui-ci sur le développement de leurs exportations, bénéficiant de faibles coûts de main d’oeuvre, et fait appel au crédit pour financer leur consommation. Les capitaux étrangers ont été sollicités et le piège s’est refermé: pour bénéficier de taux faibles, ces crédit ont été libellés en devises, l’évolution défavorable des taux de change des monnaies locales a surenchérit la dette, la dévalorisation des monnaies devenant impossible, sauf à accentuer encore le phénomène. Parallèlement, les exportations ont chuté. Résultats: coupes dans les budgets sociaux, baisse des salaires…

      La question qui y est posée est simple: quel est le modèle de remplacement ?

  31. Selon certaines personnes:
    [ la violence n’est pas seulement une réponse, mais est la seule réponse ]
    http://www.liberation.fr/monde/0101620305-desespere-il-explose-son-avion-sur-un-batiment-du-fisc
    les terroristes intérieurs ( les américains en mangent du terrorisme, ça fait parti de leur structure mentale ) entrent maintenant en action……
    The « American dream » est en train de prendre l’eau
    Ça va certainement avoir un effet boule de neige, car la tension monte aux États.

  32. La circonspection dont font preuve les gouvernements européens ne fonde pas une politique.

    Au cours de cette attaque contre la Grèce, on ne peut pas dire que « la » politique et « les « politiques sortent grandis auprès de leur population respective. Que ce soit Papandréou obligé de mettre en oeuvre une politique contraire à celle qu’il avait annoncé, ou Merkel qui ne sait sur quel pied danser, ou encore Sarkozy qui regarde un peu ailleurs, tous vont en prendre pour leur grade auprès de leur opinion respective.

    Gouverner, c’est prévoir. Cet adage a été bien peu suivi d’effet ces dernières années. Le conformisme de la pensée économique unique n’a permis aux membres des gouvernements de seulement envisager la réalité des faits annoncés par quelques voix discordantes, telle que celle de Paul Jorion, où même de chercher un avis différent sur la situation d’avant-crise, afin de pouvoir raisonner sainement.

    N’y at’il pas un problème dans nos démocraties dans le recrutement des élites politiques? Celles-ci, quel que soit leur bord, se sont montré atteintes de pensée moutonnière depuis au moins les trente dernières années au cours desquelles j’ai assisté en qualité d’adulte, à un certains nombre de décisions ou d’indécisions de leur part.

    Si on raisonne sur le cas français, la grande majorité des hommes politiques de premier plan sont issu de grands partis, à par des »ectoplasmes » comme Jobert, Stoleru et quelques autres « issus de la société civile ». Cette expression même montre en quoi, être en politique, pour la presse mais aussi le commun des mortels, c’est comme être dans l’armée, on acquiert un statut à part, on ne fait plus partie de la population.

    Or, les deux grands partis de droite et de gauche ne comptent que 300 000 militants en tout et pour tout, l’ensemble des partis, en partant des extrêmes 100 000 encartés de plus. Ce sont donc sur 400 000 personnes que le pays compte pour trouver des idées, les mettre en forme sous forme de programme, et les mettre en application s’ils sont élus.

    Quiconque a fréquenté un parti politique, sait que les motivations qui guident les militants sont diverses, mais que le bien public arrive loin derrière d’autres préoccupations comme foutre la pâtée à l’adversaire, grâce à des assauts de coûteuse démagogie. Le nouvel entrant, loin d’apporter ses idées avec lui, doit les renier pour se ranger derrière la « ligne officielle ». C’est pourquoi, après 4 ans d’appartenance aux jeunesses socialistes ou aux jeunes populaires, les militants deviennent à vingt cinq ans des vieillards politiques.

    De plus, les « pointures » des partis sont souvent brocardés par les dominants de la société civile, patrons et autres qui disent volontiers d’eux qu’ils sont dans la carrière parce qu’ils n’ont pas la carrure pour le monde des affaires. C’est sans doute vrai, vu la difficulté qu’ils ont à quitter le monde politique pour se reconvertir et la peur qu’ils en éprouvent.

    Dans un monde complexe, on ne peut laisser ce système perdurer et il est largement temps d’élargir les bases des partis ou peut-être de carrément de les interdire pour imaginer un autre système de représentation.

    1. Très bonne analyse quand vous dîtes;
      « être en politique, c’est comme être dans l’armée, on acquiert un statut à part, on ne fait plus partie de la population »
      On peut dire la même chose à propos du monde de la Finance « être dans la finance, c’est …. »
      C’est ce même message que j’ai voulu passer ici en parlant d’un monde de drogués, c’est à dire d’un monde hors du monde réel , impuissant et inconscient de son impuissance.

    2. @Phil de Saint Naz
      400 000 militants politiques.
      ça parait peu, et pourtant , parfois, je me surprends à penser que c’est trop et si on n’y souffre pas d’un exces de democratie où a force de tenir compte des sensibilités des différents courants , tout devient tiédasse, sans projets courageux (en tout cas dans les partis democratiques où se sont les militants qui elisent les candidats)

    3. M.P.Jorion voudrait faire interdire les paris(sur les fluctuation de prix) et vous, Phil… les partis politiques, c’est bien, c’est presque très bien car c’est l’argent et le politique, l’économie politique qu’il sera question d’interdire.
      Ce que je propose?
      Un bricolage fait par nous-mêmes, sans programme, ni plan, sans comptabilité, avec notre but est notre moyen.

    4. Très chère Clémence, vous employez 4 fois le mot « charge » au sens
      de charges sociales/patronales. Du sérieux et de l’intégré ? peut-être
      Je vous propose les réflexions suivantes.

      Les charges sociales n’existent pas. C’est une création arbitraire, bien
      pratique pour assécher les caisses des organismes sociaux.
      Ce qui est réel, c’est la rémunération globale de travail , RGT.
      La retenue totale ( différence entre RGT et salaire net) est de l’ordre de 60%.
      Les salaires en France sont ‘imposés’ à 60%. Et preuve de modernité, il s’agit
      d’une retenue à la source. Il est vrai que cette somme va à des organismes
      sociaux ou d’utilité sociale. Je la trouve normale. Parmi ces 60%, il n’est pas question, ni possible de distinguer une part patronale.

      Si vous êtes employeur et réfléchissez en terme de salaire déconnecté
      des chaaââaarges, vous risquez de commettre des erreurs.
      En revanche en comptant RGT, les prévisions sont bien plus faciles et fiables.
      Les charges sociales sont comme les épicycles: la réalité ne change pas,
      mais la notion est lourde et inadaptée.
      Si vous êtes salarié, il est évident que seul le salaire net est à prendre en compte
      pour usage. Prendre conscience de la différence entre RGT et net est le début
      du civisme éclairé…

      L’endettement des organismes sociaux est à ramener aux chiffre totaux:
      pour mémoire l’argent brassée par ces organismes est de l’ordre du budget de l’Etat.
      L’endettement des organismes sociaux est créé par les différents gouvernements qui ne remboursent pas les réductions des soit disantes charges, réductions offertes à leur clientèle éléctorale. Le gouvernement, dans ce domaine, agit en démagogue: il décide de l’emploi de sommes dont il n’a pas
      la libre disposition. Il est facile, après avoir assèché les caisses, de crier au scandale de l’inefficacité.
      Une loi oblige le gouvernement à rembourser ce qu’il exonère; il ne la respecte pas. Le manque,de l’ordre de 20 milliard d’euro au moins, suffit à équilibrer les comptes.
      Rituellement, année après année, les administrateurs de ces organismes sociaux
      exposent et déplorent ces errements.

      La notion de « charges » est le préalable indispensable pour détruire le sytème de financement par répartition. Et ils sont nombreux, parmi les élus à vouloir détruire notre protection sociale.
      En acceptant de parler « charges » nous les y aidons.
      Les sommes cumulées ne sont pas des capitaux ‘libres’: ils en trépignent de rage…
      Dans la plupart des pays, l’endettement de l’Etat et la richesse en capitaux des nationaux sont comparables.
      Les ‘énormes masses de capitaux’ cherchant un placement n’existent que parce que les pouvoirs publics refusent de taxer les richesses à leur juste prix.
      Ils sont élus dans ce but… La substitution des protections sociales
      par répartition en faveur de l’épargne donne des munitions aux spéculateurs/spoliateurs.

  33. @ JeanNîmes,
    (réponse aucommentaire de 16h24)

    le travail au noir me semble, à moi, une Conséquence du capitalisme sauvage qui, à force de tout taxer à outrance amène les gens à se soustraire au système.

    1. @laurence
      certes les charges sont élevées en France et frappent trop les revenus du travail au detriment des autres revenus et c’est une des raisons du travail au noir.

      Mais ce n’est pas la seule.
      Prenons le secteur de l’hotellerie-restauration, gros pouvoyeur de main-oeuvre. d’apres une enquete de 2009, 60% des etablissements d’Ile de france, ont des salariés au noir, 90% en PACA.
      Les salaires dans ce secteur sont majoritairement payés au smic 8,86 brut/h et beneficient de abbatement Fillon ( reduction de certaines charges patronales ).
      Ce secteur ne subit pas la concurence des pays à bas couts de main-d’oeuvre (contrairement aux autres secteurs agriculture, textile qui sont les autres secteurs à fort travail au noir) : une brasserie est en concurence avec une autre brasserie de son quartier.

      et ben, voilà que ce secteur vient de reussir le casse du siécle de 3 milliards d’E avec la TVA à 5,5% et pas un kopeck de plus pour les salariés, pas de baisse des prix (sauf 30% des ets sur 7 prix à la carte)

      On pouvait s’attendre à des ameliorations, des avancées des conditions de travail, pour le consommateur, pour l’URSSAF avec moins de travail au noir…

      et ben non, NADA ! tiroir caisse, une brasserie moyenne va engranger de gros benefices supplementaires rien qu’avec la baisse de la TVA.

      Comment est ce possible sur le plus gros secteur de travail au noir ?

      ce ne peut pas etre qu’une raison de charges sociales elevées !

      ????

    2. Le travail au noir est aussi une des manières de récupérer de l’argent liquide et de le soustraire aux marchés financiers.

      Ceux qui ont essayé de retirer une somme au dessus de 1500 € à la banque ont déjà remarqué que cela devenait le parcours du combattant.

      Les lois rendant obligatoires les paiements en chèque ou par virement ne sont faites que pour nous obliger à mettre notre argent à la disposition des banques.
      Tous les autres arguments sont faux (sécurité, lutte contre le blanchiment, le travail au noir ou la fraude fiscale).
      Le rève des banquiers : supprimer l’argent liquide.
      Ils ont essayé avec moneo.
      En Grèce il est désormais interdit de payer en liquide au dessus de 1500 €.

      Toute personne ayant la possibilité de retirer ses avoirs de la banque devrait le faire.

  34. Erreur de manip ?? Pourquoi avez vous supprimé le post de Roma, qui était en 4ème position, à propos de Antigua ??

  35. @ phil de Saint Naze,

    je ne sais pas si il faut élargir la base ou éradiquer le sommet mais je suis absolument d’accord avec le centre de votre propos !

  36. Lizzy est inquiète :
    Humour anglais:
     » l’acronyme STUPID (Spain, Turkey, United Kingdom, Portugal, Italy et Dubaï) qui ne comprend plus la Grèce…remplace les PIIGS »…
    Funny isn’it?

  37. Selon l’éditorialiste du Monde Frédéric Lemaître, la crise grecque serait un bien pour un mal :
    Vive la crise grecque !

    Le premier effet est un effet induit. Il ‘avantage’ un peu plus les industries d’exportation. Néanmoins, une grande partie des échanges se font intra-communautaire me semble-t-il (à vérifier).
    Puis le fait de l’inexistence d’un politique économique, qui deviendrait ainsi nécessaire. Certes. Mais quid des politiques fiscales et financières (notamment de la régulation), relevant du domaine de la BCE ?
    Car si les politiques budgétaires et monétaires sont indissociables, comment concilier deux pôles de ‘légitimité’ différents (BCE/Etats) ?
    La ‘morale’ est ici aussi importante et la Grèce semblerait la redécouvrir. Encore eusse-t-il fallu rappeler qu’en la matière ceux qui l’ont moins porté sont justement des gouvernements libéraux, défenseurs acharnés du néo-libéralisme. Et que la Grèce, comme le dit M. Lemaitre, n’est pas seule a avoir succombé aux sirènes de la spéculation. Si un exemple (puisque l’on parle de ‘morale’) est fait, il doit être applicable à tous. La redécouverte du bien commun, que ce soit par les grecs dans leur ensemble, qui ont ‘profité’ des faiblesses (‘largesses’) de l’UE et des fonds structurels, en développant un économie de fraude fiscale, ou par les pays de l’UE, qui prennent conscience des inter-connexions existante dans une ‘Union’, aussi ‘libérale’ que peut l’être l’UE : dans un mariage, à 6 ou à 15, même si l’un a trompé les autres ou a menti, il ne reste que deux alternatives. Le divorce, avec les conséquences à assumer. Ou remettre les pendules à l’heure. A condition de balayer devant sa porte, aussi.
    Enfin, d’un point de vue géopolitique, l’avis est intéressant, tant cette option permettrait enfin aux grecs de sortir, de se débarrasser du poids des militaires et de l’Histoire : Turquie mais aussi Chypre, voir Macédoine (conflit sur l’usage du terme par la République de Skopje).
    Néanmoins, il me semble que M. Lemaitre oublie les aspects fiscaux, comme un certain alignement de la fiscalité indirecte (TVA) : Espagne (16% à 18%), RU (15% à 20%), Grèce (probablement de 15% à un taux plus élevé). L’orientation ainsi prise n’est pas des plus favorable aux moins fortunés (en lieu et place d’une hausse de la fiscalité directe, notamment par la baisse des niches fiscales et l’augmentation des tranches supérieures d’impôts).
    Si du bien sort de ce mal, on s’aperçoit aussi nettement que l’on s’empresse largement de mettre en place des politiques de rigueur extrême dont la majorité des citoyens pâtiront mais quasiment pas les plus riches.
    Enfin, qu’il n’existe aucun ‘plan’ politique, aucune structuration, vision, qui permette, de ce chaos, tirer ‘bénéfices’ de cette situation, d’en tirer aussi les enseignements fondamentaux :
    – spéculation financière,
    – solidarité et vivre ensemble dans l’UE (valeurs ‘morales’),
    – fiscalité et monnaie,
    – gestion et régulation politique.
    Car sans tout cela, tout recommencera.

    Quand les loups rôdent encore dehors, on ne sort sans flingue en criant ‘le soleil est revenu !’ …

    1. Il me semble que le non-dit dans tout ça, Yvan, c’est que le FMI aspire à devenir la banque centrale du monde. Est-ce que je me trompe?

    2. Pas certain :
      « Les mesures de contrôle des changes qui viennent d’être imposées seront levées progressivement à mesure que la confiance reviendra. »
      http://imf.org/external/french/np/sec/pr/2008/pr08271f.htm
      Pour l’Ukraine, en novembre 2008.

      Et comme le cite Le Figaro :
      «Par cette note, les économistes du FMI légitimisent l’attitude de plusieurs pays émergents. Ils reconnaissent que le contrôle des changes peut permettre de stabiliser une économie, à condition qu’il soit d’une durée ­limitée», analyse Patrice Gautry, économiste à l’Union bancaire ­privée.
      http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/02/20/04016-20100220ARTFIG00199-pays-emergents-le-fmi-admet-le-controle-des-capitaux-.php

      Mais uniquement pour les pays émergents en croissance (à 2 chiffres !) et que de manière temporaire …

      Pour les pays émergés en croissance (à 2 chiffres, avec un zéro et une virgule), ils continueront toujours de devoir accueillir à bras ouverts les fluctuations de change.
      Un peu comme un iceberg dont la tête émergée doit continuer à émerger (voir ‘croître’) tandis que la partie immergée, qui enfle, l’entraîne vers le fond.

      Le FMI réintègre les nécessités du monde, qui est ‘devenu’ pluriel en terme de monnaie. Mais laisse de côté la parité dollar/euro et les parités monnaies étrangères/dollar-euro (dans le sens entrants).

      Ce n’est effectivement pas un ‘revirement’ mais bien un ajustement ‘structurel’ du FMI 😉

  38. suite :

    ET surtout EXIGEONS que des enseignements fondamentaux qu’a produit cette crise (voir zebu -19 à 23h14) >> TOUT le système soit repensé AUTREMENT.

    Commençons déjà à le repenser nous-même, ICI.

  39. Grèce : craintes pour les banques allemandes.

    La crise financière grecque pourrait précipiter une réaction en chaîne d’autres pays européens et mettre en difficulté le secteur bancaire allemand, estime le Bafin, l’autorité de tutelle du secteur financier allemand, cité par le magazine Spiegel.

    « Le plus grand danger pour le secteur financier allemand provient des difficultés collectives des PIIGS », (Portugal, Irlande, Italie, Grèce et Espagne ‘Spain, en anglais’), selon un mémorandum interne du Bafin.

    La Grèce pourrait « éventuellement être à l’origine d’une dislocation » de l’ensemble du système, selon le mémorandum cité par l’édition du Spiegel à paraître lundi.

    « Des problèmes graves de turbulences dans les marchés pourraient être provoqués par des spéculations et des problèmes financiers touchant l’ensemble des PIIGS », selon le Bafin, qui estime que ces pays détiennent pour 522,4 milliards d’euros d’obligations émises par des banques allemandes.

    Par ailleurs, plusieurs banques allemandes sont particulièrement exposées en Grèce, dont la Hypo Real Estate (HRE), à hauteur de 9,1 milliards d’euros, selon le Bafin.

    HRE, qui a déjà subi des pertes massives du fait de la crise financière mondiale, a dû être nationalisée en juin.

    Le Figaro

  40. http://goldcoin.org/gold/changing-attitudes-amoungst-european-central-banks/561/

    Où l’on voit que certains pays risquent, en cas de grosses attaques spéculatives sur leur monnaie, d’être à court de ‘munition’ : c’est le cas du RU, qui a vendu 60% (!) de son stock d’or grâce à Gordon Brown, à ‘vil’ prix.
    Si la livre est attaqué, le RU se retrouvera en slip. Car il n’a pas les ‘garanties’ que peuvent avoir les autres pays d’europe (notamment) en termes de stocks d’or, qui jouent un rôle d’assurance. En effet, si les monnaies sont attaquées, en principe (pas forcément toujours le cas à court terme), l’or augmente. Ainsi, les BC qui ont un stock d’or peuvent ‘voir venir’ car si leur monnaie est attaquée (ou à travers de leurs obligations d’Etat) et chute, en contre-partie, l’or augmente dans leurs réserves. Or qui pourra être monnayer le cas échéant dans la monnaie la plus ‘intéressante’ ou pour valoriser le cours de la monnaie du pays (ou de l’UE, par exemple).
    C’est pourquoi des pays, comme l’Allemagne, la France et même l’Italie (!) sont plus ‘risqués’ ou plus difficiles à attaquer pour les spéculateurs car ils reposent sur des stocks d’or considérables (>60% des réserves de change). A l’inverse, on peut constater que l’Espagne a un % de stock d’or pratiquement deux fois inférieur (34%). Et que celui du RU est ridicule, comme celui de la Chine.
    Le Portugal, lui, sur lequel la spéculation a moins pesé (il est vrai qu’il est aussi moins endetté que les deux pays visé, la Grèce et l’Espagne) a un stock d’or à plus de 80%.
    Je serais curieux de connaître le stock d’or de la Grèce et son pourcentage dans ses réserves de change …

  41. @ Zébu

    n’oubliez pas les polémiques datant de l’année dernière sur la réalité de ces réserves en or.
    particulièrement les réserves américaines.
    Il y a apparemment des soupçons de fraude massive sur ces réserves. En particulier avec la découverte l’année passée de faux lingots de très bonne facture à Hong Kong.
    Je me rappelle avoir lu certains émettre l’hypothèse que les BC ont assuré les arrières de plusieurs banques d’affaires en leur fournissant de l’or pour leur permettre d’assurer leurs engagements sur des contrats d’or papier…
    Désolé de ne pas avoir plus d’infos si quelqu’un à plus de souvenirs que moi…

  42. « Kyrié, Sans apostropher ma rhétorique dans l’emphase et la pléthore, j’analyserai elliptiquement, sans nul gallicisme, le dédale synchrone du cosmos politique caractérisé par des syndromes de crise paralysant l’organisation systématique de notre économie. Nous sommes périodiquement sceptiques et neurasthéniques devant ces paroxysmes périphrastiques, cette boulimie des démagogues, ces hyperboles, ces paradoxes hypocrites et cyniques qui symbolisent une démocratie anachronique et chaotique. Les phénomènes fantastiques qu’on nous prophétise pour l’époque astronomique détrôneront les programmes rachitiques, hybrides et sporadiques de notre cycle atomique. Seule une panacée authentique et draconienne métamorphosera cette agonie prodrome de l’apocalypse et une genèse homologue du Phénix. Les économistes technocrates seront les stratèges d’un théâtre polémique et dynamique et non les prosélytes du marasme. Autochtones helléniques, dans une apologie cathartique, psalmodions les théorèmes de la démocratie thésaurisante et héroïque, soyons allergiques aux parasites allogènes dont les sophismes trop hyalins n’ont qu’une pseudodialectique. En épilogue à ces agapes, mon amphore à l’apogée, je prophétise toute euphorie et apothéose à Monsieur Giscard d’Estaing, prototype enthousiasmant de la néo-orthodoxie économique et symbole de la palingénésie de son ethnie gallique. »

    Un texte célèbre de Xenophón Zolótas a été écrit en français, et a été composé en utilisant uniquement des termes d’origine grecque. Il me semblait d’actualité.

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